La phase d’acceptation a vraiment été un tremplin pour moi, j’ai regardé ma vie et je me suis demandée ce qu’il était important que je change. Naturellement, il y a eu du tri dans mes relations car je me suis rendue compte avec ce burn out que, malheureusement, beaucoup de personnes et même “des amis” m’écrivaient uniquement quand eux allaient mal et qu’ils avaient besoin de moi, que je les écoute et les soutienne mais que beaucoup n’ont même pas pris la peine de me demander comment j’allais ou quoi faire pour me soutenir alors qu’ils savaient que j’étais en burn out. Même si cette prise de conscience a été difficile sur le moment, elle m’a permis de faire de la place pour d’autres relations plus équilibrées et plus authentiques. Un burn out c’est aussi accepter de lâcher certaines parties de soi, certaines relations. Avec le recul, je pense aussi que certaines personnes, dont ma famille, ne savaient tout simplement pas comment agir, réagir et cela est normal vu que moi-même j’apprenais à surfer sur ces vagues instables. Ils avaient peur de mal faire, de mes réactions et qui sait au fond ce qu’ils ressentaient eux-mêmes face à cette situation incontrôlable. Ces prises de conscience m’ont permis de me rendre compte de la force que j’ai en moi, que je peux me sortir de situations très difficiles même toute seule, qu’au fond de moi j’ai une force incommensurable mais que, en même temps, se faire aider et oser demander de l’aide est important.
Avec cette phase d’acceptation, j’ai eu envie de découvrir de nouvelles choses alors je me suis inscrite à une formation en ligne en herboristerie car j’avais envie d’apprendre quelque chose de complètement différent de tout ce que je connaissais. J’étais déjà attirée par le bien-être, la spiritualité et le développement personnel depuis quelques années. Cela m’a permis de me remettre en mouvement en douceur, sans pression car je n’avais aucune attente vis-à-vis de cette formation, je n’ai d’ailleurs pas passé l’examen car je me suis rendue compte que cette formation avait juste été un déclencheur de remise en action. Je me sentais mieux, je pensais même que je pourrais peut-être reprendre le travail rapidement mais non, mon corps, mon âme et mon être en avaient décidé autrement.
Et puis il y a eu le décès de ma grand-mère qui a un peu freiné ma motivation et mon élan de reprendre le travail. Encore une fois, accepter. On arrivait déjà au printemps à ce moment-là, déjà 5 mois d’arrêt maladie, c’est long et ce n’est pas fini… To be continued…
Le burn out à travers mon expérience – suite
